Une vie bien mouvementée
50 ans de vie tellement mouvementée ... "si j'avais su , j'aurais pas venu" !
Une naissance où d'entrée de jeu , j'ai failli asphyxier en tentant d'exister; j'ai réussi à chopper la tuberculose à 8 mois en cadeau de l'arrière grand-mère ; ensuite pour mes 9 ans , mon frère et moi sommes partis un an à l'autre bout de la France chez une mamy accueillante que nous connaissions à peine mais qui nous a ouvert sa porte pendant que maman à son tour se soignait de la tuberculose ; un retour en famille en 1968 où plus jamais nos parents n'ont été ceux que nous avions quittés. Une adolescence entre la dépression de ma mère, l'alcoolisme de mon père, mon frère et moi tentant de trouver notre équilibre dans une violence psychologique familiale qui devait durer 10 ans et qui à l'époque n'était reconnue par aucun "numéro vert" ...
Puis j'ai débuté ma vie d'adulte en partant bien sûr de plus en plus loin de tout cela .
A 30 ans , j'avais trouvé le moyen de divorcer deux fois, de partir presque trois ans au bout du monde et de devenir une candidate idéale au bébé éprouvette .
J'oubliais mes séjours déjà récurrents à l'hôpital : jambe droite temporairement mais efficacement paralysée par une hernie discale et une grossesse extra-utérine au bout de l'Afrique où là, j'ai bien failli y rester.
A 40 ans , j'avais bien redressé la barre : un papa pour mes deux filles . L'ainée , merveilleuse poupée de 5 ans qui cherchait une maman , la seconde, le bébé éprouvette tant espéré ...
Alors j'ai quitté le papa pour une vie plus fun, toujours avec mes deux amours... Le cancer du sein a trouvé le terrain intéressant et j'y ai eu droit , à gauche et à droite ...
Reconstruire, s'accrocher , décider de se battre coute que coute, oser regarder sa mort et sa vie en face , tout ça change une femme au plus profond .
Alors "My-Shamatha" , demeurer paisiblement, est un choix, un aboutissement, un regard sur la vie que je veux mener désormais .
Une naissance où d'entrée de jeu , j'ai failli asphyxier en tentant d'exister; j'ai réussi à chopper la tuberculose à 8 mois en cadeau de l'arrière grand-mère ; ensuite pour mes 9 ans , mon frère et moi sommes partis un an à l'autre bout de la France chez une mamy accueillante que nous connaissions à peine mais qui nous a ouvert sa porte pendant que maman à son tour se soignait de la tuberculose ; un retour en famille en 1968 où plus jamais nos parents n'ont été ceux que nous avions quittés. Une adolescence entre la dépression de ma mère, l'alcoolisme de mon père, mon frère et moi tentant de trouver notre équilibre dans une violence psychologique familiale qui devait durer 10 ans et qui à l'époque n'était reconnue par aucun "numéro vert" ...
Puis j'ai débuté ma vie d'adulte en partant bien sûr de plus en plus loin de tout cela .
A 30 ans , j'avais trouvé le moyen de divorcer deux fois, de partir presque trois ans au bout du monde et de devenir une candidate idéale au bébé éprouvette .
J'oubliais mes séjours déjà récurrents à l'hôpital : jambe droite temporairement mais efficacement paralysée par une hernie discale et une grossesse extra-utérine au bout de l'Afrique où là, j'ai bien failli y rester.
A 40 ans , j'avais bien redressé la barre : un papa pour mes deux filles . L'ainée , merveilleuse poupée de 5 ans qui cherchait une maman , la seconde, le bébé éprouvette tant espéré ...
Alors j'ai quitté le papa pour une vie plus fun, toujours avec mes deux amours... Le cancer du sein a trouvé le terrain intéressant et j'y ai eu droit , à gauche et à droite ...
Reconstruire, s'accrocher , décider de se battre coute que coute, oser regarder sa mort et sa vie en face , tout ça change une femme au plus profond .
Alors "My-Shamatha" , demeurer paisiblement, est un choix, un aboutissement, un regard sur la vie que je veux mener désormais .
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 2 autres membres